Évolution de l'art

L'art Roman

  • construction de chapiteaux et de voûtes pour un espace plus vaste
  • utilisation de couleurs vives
  • développement du goût pour l’enluminure

Tournus, Église Saint-Philibert - 1007

Vezelay, Nef de la Madeleine - 1120

Cluny, troisième Abbatiale - 1088

L’art gothique

  • recherche de lumière
  • amplification des vides et des courbes
  • introduction de détails narratifs de plus en plus précis
  • développement des références à la vie quotidienne

Saint-Denis - 1135

Paris, Notre Dame - 1161

Chartre, Notre Dame - 1338

Palais de Papa d’Avignon - 1338

La Renaissance

  • introduction de la perspective
  • respect des proportions mathématiques propres a l’espace et aux corps
  • usage de la peinture a l’huile
  • désir affirmé de placer l’homme au centre de la connaissance

Portes du Paradis, Ghiberti, Baptistère de Florence - 1425

Brunelleschi, Dôme de la Cathédrale de Florence - 1420

Fresque de la Chapelle Brancacci Masaccio - 1424

Le Printemps Botticelli - 1477

Le Christ mort, Mantegna - 1480

Le maniérisme

  • composition désordonnée et désunie
  • représentation des corps en mouvement, souvent déformés
  • abandon de la fidélité au réel et du goût pour la précision et l’harmonie visuelle
  • usage d’une lumière froide acide, crue

Parmesan, La Madone au long cou

Pontormo, La déposition - 1526

Le classicisme

  • précision du trait et modelé ferme et sculptural des personnages représentés
  • goût pour la représentation de la nature
  • primauté du dessin sur le couleur

Poussin, Et in arcadia ego - 1638

Champaigne, Ex-voto les deux nonnes - 1526

Le lorrain, Vue de carthage avec Didon, enee - 1675

L’art baroque

  • refus de l’illusion réaliste classique
  • composition privilégiant le mouvement, la desordre et l’accumulation
  • expression des émotions intenses et insistantes, en opposition à la sévérité classique

Caravage, La conversion de Saint-Paul - 1600

Zurbaran, Saint Sérapion

Tournier, Crucifixion - 1635

Le Rococo

  • art au rôle essentiellement ornemental
  • domination des lignes courbes, irrégulières asymetriques
  • goût pour la fantaisie la légèreté, une douce sensualité
  • usage de tons précieux et clairs

Watteau, Le Pèlerinage à l'île de Cythère - 1717

Boucher, Diane sortant du bain - 1742

Fragonard, Les heureux hasards de l'escarpolette - 1767

Le néoclassicisme

  • remise au goût du jour de l'histoire romaine antique et de sa grandeur
  • représentation réaliste des décors et des détails anatomiques
  • recherche d’une perfection classique ou domine la rigueur
  • primauté de la forme sur la couleur

Davide, Les serment des horaces - 1785

Girodet, Le déluge - 1806

Guérin, Le retour de Marcus Sextus - 1799

Le romantisme

  • réaction, parfois violente, contre la tradition classique, l’ordre et la primauté de la raison
  • exaltation des combats historiques
  • attention portée aux paysages étranges et mélancoliques, chargés d'émotion et de sentiments passionnés
  • représentation subjective et sensible de la realite

Géricault, Le radeau de la Méduse - 1819

Delacroix, La Liberte guidant le peuple - 1830

Friedrich, Les âges de la vie - 1834

L’orientalisme

  • représentation d’un ailleurs exotique et des lieux qui le caractérisent, avec une touche d'érotisme
  • précision du trait et dessin
  • emploi de couleurs chaudes et chatoyantes

Delacroix, Femmes d'Alger dans leur appartement - 1834

Ingres, Le bain turc - 1862

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